Célèbres dans le monde entier, les mégalithes Carnacois n’en demeurent pas moins spectaculaires et mystérieux. Ces 3800 menhirs datent de l’époque néolithique, de 4500 à 2000 ans avant Jésus Christ et demeurent ainsi l’une des toutes premières architectures du monde.
Source inépuisable de légendes, les différents sites mégalithiques de Carnac gardent à ce jour tout leur secret d’un point de vue scientifique.
Le site de Kerlescan compte au total 555 menhirs, répartis sur 13 lignes. A son extrémité, côté ouest, se dessine un cromlech de 39 pierres.
A quelques pas de là, au sein de la forêt maritime de petits menhirs sont regroupés pour former « le Quadrilataire du Manio » et ouvre le chemin sur un joyaux préhistorique « le Géant du Manio », un menhir de plus de 6 mètres de haut.
Les alignements de Kermario sont au nombre de 1029 sur 10 files. Rangés en ordre de croissance pourrait-on dire, les plus beaux spécimens de Carnac s’y retrouvent.
Le site des alignements du Ménec est le plus important avec 1169 « pierres debout » alignées sur 11 rangs.
Sur la commune se cachent également au travers des sentiers, des dolmens tel que le dolmen de Kercado et son tumulus, celui du Mane Kerioned ou du Moustoir.
La fréquentation de ces champs de mégalithes par des centaines de milliers de visiteurs a conduit à la mise en place d’un dispositif de canalisation des flux de visiteurs, notamment en vue de protéger les monuments par une reconstitution de la végétation à leurs bases. En vue d’une réorganisation complète, le Ministère de la Culture dirige un projet de valorisation de la découverte des sites.